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CULTURES NUMERIQUES - Page 13

  • FUT 16 et PES - Les jeux les plus vendus en France

    Il y a quelques années, dans les classements des jeux vidéos les plus vendus en France on pouvait lire : n°1 PES et n°10 FIFA... Les temps ont bien changé !

    1er : FUT 16 sur PC-PS3
    Sortie il y a près de 6 mois, FIFA 16, le poulain d’Electronics Arts est toujours dans la course. Normal quand on est la meilleure simulation de foot du marché. Des millions de gamers s'affrontent en continu dans les ligues FUT créées pour le jeu et à coups de crédits fifa ou de monedas fut 16 baratas en Espagne (on ne se pose plus la question de "la fin des crédits fifa ?" d'ailleurs) , on construit de sacrés équipes de FUT : Real, Barça, PSG, bayern...c'est la ronde des crédits fifa qui continue.  

    Est-ce que vous pensez qu’EA va m’envoyer un exemplaire gratuit du prochain FIFA pour avoir écrit ça…? M'étonnerait.

    1er : PES 16 sur PS3
    Encore du foot ! : Fan de PES un jour, Fan de PES toujours. Même si la simulation de foot de Konami n’est pas encore  au niveau  de la licence FIFA, PES peut compter sur une communauté de joueurs indéfectibles qui ne trahiront jamais et qui, pour paraphraser les dialogues de Call of Duty 4, « n’ont qu’un seul regret : n’avoir qu’une seule vie de gamer à donner à leur jeu de foot préféré ».

     

    foot-fifa.JPGQuelques commentaires avant de vous laisser repartir vers votre jeu du moment :


    - un seul jeu exclusif dans le classement : Forza sur Xbox 360
    - un seul jeu Wii (et pas de jeu DS). Ca nous change ! Est-ce qu’on assiste au début de la fin de la Wii ? M’est avis que non.
    - trois jeux sur PS3. Fifa, PES et Tekken sont multi-supports, mais ce sont uniquement les versions PS3 qui figurent dans le classement. Preuve de la place particulière de la console de Sony sur le territoire français, et du pouvoir d’achat des possesseurs de PS3. Serait-ce lié au bon démarrage de la version slim ? Difficile de l’affirmer pour l’instant

     

  • jeux video 3d en ligne

    Il existe 2 sortes de jeux video 3d en ligne, ceux qui s’adressent à un public traditionnel vais-je dire, et ceux qui s’adressent aux vrais gamers !

    Jeux-video-3d

    Pour faire simple (j’aime faire simple avec les jeux video 3d en ligne parce qu’il n’y a qu’à jouer plutôt que de tripoter le sujet), je vais vous présenter quelques généralités sur les jeux video 3d en ligne pour le grand public, quant aux gamers, vous n’aurez qu’à vous télétransporter jusqu’à votre paragraphe, si vous ne vous faites pas snipper d’ici là, lol ! Pour ne pas vous faire de peine et dire du mal de vos jeux videos 3d en ligne préférés, j’aborderai avec vous un sujet qui fait débat entre grands joueurs et « cas sos » !

    Jeux video 3d en ligne pour grand public

    Un jeu vidéo 3d en ligne pour grand public, s’adresse davantage à un public peu âgé, ou alors largement débutant. Et plus le public est grand, plus l’âge est inversement proportionné !

    Un bon jeux video 3d en ligne doit déjà avoir un graphisme excellent, et croyez moi, ce n'est pas toujours le cas, et avoir une bonne jouabilité. Mais un bon jeu video 3d en ligne doit surtout être gratuit, sans inscription et pas trop bête. Non, garer sa voiture pour une fille n’est pas un jeu video 3d bête, c’est un jeux citoyen…

    Pour s’amuser pas trop bêtement avec un bon jeux vidéo 3d en ligne, il y a le choix, contrairement à ceux des gamers où la majorité consiste à tuer l’adversaire ou faire perdre les autres pour soi-même gagner (comme dans le jeu fifa …) Quand je dis pas trop bête, je pense notamment à un chouette jeux video 3d en ligne où vous êtes un musicien d’un groupe de musique renommé, vous allez vous produire et vous préparez la scène en cherchant un peu de partout des caisse en bois. Le but du jeux video 3d en ligne est d’éviter de se faire vampiriser par les fans qui vous pompent votre énergie tout en ramenant le plus de caisses. Voilà un jeux video 3d qui sort de l’ordinaire, sans violence, bien pensé !

    Jeux video 3d en ligne pour gamer : le multi joueur

    Inutile de s’appesantir sur le sujet, un gamer joue sur des jeux vidéos 3d multi joueurs, c’est un acquis (voir :

    http://www.ken-le-survivant.net/games/ ). Il y a bien les jeux vidéos 3d de stratégies et de réflexions, mais soyons sincères, il n’y en a pas énormément.

    Le problème de beaucoup de ces jeux video 3d en ligne, est que peu de serveurs existent, allez, moins d’une vingtaine, et encore je suis large ! Par ailleurs, trouvez-en 1 en français… si en plus vous cherchez un jeux video 3d en ligne sans problème de compatibilité entre les différentes versions du jeu ou de portage, ça se gâte.

    Je souhaite donc aussi m’adresser à ceux qui prétendent jouer aux jeux video 3d en ligne sans souris… Comment pensez-vous jouer en multi joueurs ?! La nostalgie du FPS sans souris c’est bien, mais, sur un jeu video 3d en ligne on attend quand même un peu de répondant, non ?! Et encore, dans les FPS, je pense à Quake, sans souris c’était impossible parce que les mouvements n’étaient plus basiques.

    Pour moi, le best of était Unreal Tournament en combinaison clavier + souris. Les nostalgiques du doom-like comprendront l’envie de ne jouer qu’au clavier ! Je n’ai jamais été autant sollicité pour jour à un jeu vidéo 3d en ligne : la chair à pâté était de retour !

  • Quid de l'économie des usages dans la numérisation du patrimoine ?

     

    J’ai assisté hier matin, à Bordeaux, dans les locaux du Conseil Régional d’Aquitaine à la conférence « Patrimoine, numérisation et accès aux savoirs », co-organisée par Aquitaine Europe Communication et l’agence ARPEL (voir portail de sites ).

     

    Une salle comble face à des intervenants de qualité (institutionnels et industriels), dont Jean-Noël Jeanneney (célèbre et brillant président de la BNF), confirme l’importance et l’actualité du sujet pour les professionnels de l’information.
    Les thèmes majeurs ont été une fois encore évoqués : Google Print, la bibliothèque numérique européenne, les enjeux culturels et les défis techniques de la numérisation, l’accès au savoir…la machine Internet
    Au-delà des particularismes régionaux, peu de choses inédites durant cette matinée, ce qui n’enlève rien à la qualité des prestations.
    Toutefois, une chose me surprend fortement. Lorsque la question des coûts et des financements de la numérisation est abordée, sont simplement évoqués avec plus ou moins de précision les investissements étatiques et les fonds européens. Qu’en est-il de l’économie de l’usage ? Je veux dire, dans le détail ?

    jeux-videos2.jpg

     

    Étant temporairement installé de l’autre côté de la Manche, j’assiste à de nombreux colloques sur ces mêmes questions de numérisation. Si les enjeux et les défis sont partagés, notre manque de pragmatisme nous démarque complètement de nos voisins anglo-saxons pour ce qui est de l’approche budgétaire des projets, quelle que soit leur échelle.
    Les débouchés économiques des contenus numérisés sont ici quantifiés et intégrés au plus tôt de la conception des projets : partenariats avec les grands médias nationaux, déploiement de services à forte valeur ajoutée comme la vente on-line et off-line de contenus dédiés aux industriels, aux scientifiques, aux enseignants, développement de produits multimédias et dérivés, mise en place de boutiques au sein des établissements culturels, etc.
    Qu’est-ce que cela signifie ? Bien sûr, les projets ne sont pas pour autant plus ou moins nombreux de part et d’autre de la Manche. Ce qui me paraît différent, c’est que :
    - pour la majorité d’entre elles, les initiatives de numérisation au Royaume-Uni sont à l’origine conçues autour d’une rentabilité connue, calculée, programmée,
    - la question des usages, des publics et donc de la segmentation des services est intégrée en amont des projets,
    - la faisabilité ne repose pas exclusivement sur les politiques de subventions.

     

    Même si la numérisation du patrimoine est une évidence pour tous, je crois que les vrais enjeux seront compris et partagés par la grande institution comme par l’établissement culturel de la petite commune, par le responsable du ministère comme par le professionnel en charge de la manipulation, et par l’usager lui-même, quand la définition des projets s’appuiera davantage sur l’économie des usages et des services.
    Est-il vraiment grossier de penser que, dans le domaine culturel aussi, l’innovation puisse être financée par la rentabilité ?

     

  • La machine Internet – résumé et commentaires

    Retour commenté sur un des rares ouvrages lucides écrit à l'orée de l'avènement de l'Internet de masse dans les années 1999-2000 : « La machine Internet », Michel Bera et Eric Mechoulan, Éditions Odile Jacob, 1999 * Nos commentaires seront notés [NDA]

    Cet ouvrage intitulé « la machine Internet », critique les utopies portées par le développement de l'Internet grand public dans les années 90, et décrit étrangement le paysage de ce qui sera l'Internet des années 2010, le notre. Comme si les dures réalités de la marchandisation généralisée et des replis régaliens des pouvoirs publics, avaient eu raison des projections utopistes des pionniers du « réseau ».

    Ce livre de Bera et Mechoulan est d'abord une critique sans concession de l'imaginaire et de la réalité des pratiques de l'Internet, créé dans l'esprit de liberté des années 60 , et devenu lieu du plus haut cynisme, ce, dès 1999 !

    Pour les auteurs, l'idéal libertaire de cet Internet est américain, la « toîle » est la nouvelle « frontière » du marché, les communautés virtuelles sont des business models, la démocratie électronique est un narcissisme, l'intelligence collective est ainsi pour eux une gageure, l'interactivité une escroquerie intellectuelle, et l'argent est le seul et véritable "sang virtuel" de cet internet...

    Pour Bera et Mechoulan le slogan "plus important que l'information est le droit de l'information" s'efface au profit du "toute la consommation sera disponible sur l'Internet". Ce constat est fait par eux, dès la fin des années 90... Ainsi à terme l'architecture de l'Internet risque d'être carrément remise en cause par le croisement des comportements des Internautes "moutons" ( le grand public) et des "prédateurs" (professionnels de l'économie et des médias) , alors que les pionniers se réfugieront dans quelques recoins des réseaux.

    Car selon eux Internet est essentiellement un lieu de pouvoir stratégique : l'ordinateur en réseau, qui se voulait l'outil de l'égalité et de la liberté, va devenir le super-calculateur qui traque les profils des consommateurs pour les greniers à données de l'infosphère, comme dans les rêves des cybernéticiens de jadis

    [NDA : or depuis les années 2000 en effet, on cartographie les réseaux sociaux, la blogosphere ; on fait du sentiment analysis, du text mining sur les productions des internautes et du retargeting avec les données de navigation; le big data s'applique à presque tous les domaines : marketing, tourisme, recherche... indistinctement utilisé par des entreprises ou par les Etats. L'analyse de données web, « l'analytics », est devenu un des postes budgétaires les plus importants des entreprises du domaine IT en 2016 et bientôt dans toutes les entreprises en ligne... A tel point que les internautes sont obligés de se défendre devant l'exploitation opaque qui peut être faite de leurs nombreuses traces numériques ou de leur identité en ligne. L'e-réputation devient ainsi une notion incontournable en 2016  :  sollicitant le droit de l'Internet avec le recours de plus en plus fréquent de la part des entreprises et des particuliers aux services d'un avocat e-reputationsollicitant les géants du web avec ce fameux « droit à l'oubli » sur le web pour lequel par exemple Google a mis au point une procédure, et allant même jusqu'à faire intervenir ses services sophistiqués de "nettoyeurs de réputation en ligne"...]

    Le seul espoir face à cette inéluctable dérive du cybermonde pour les auteurs, serait le retour à une "forme d'Etat" (« capable de préserver contre leur gré les moutons de l'élevage auquel ils sont ainsi destinés » p.311) , ou à une "réplique de consommateurs" ou encore, au règne de l'imprévisibilité ("construire la civilisation de l'Internet hors de l'Internet", p.312).

    [NDA : Peut-être que la réaction des « consommateurs » face à cette dérive de l'Internet a déjà pris des formes de contre-culture dans les années 2000  avec l'avènement d'un Internet non-marchand structuré en mouvements de "l'Internet solidaire", de "l'Open source", en créations juridiques comme "la Licence GPL, GNU" ...en mouvements citoyens avec l'avènement du web 2.0 de 2006 - qui se voulait un retour du curatoring version humaine face aux algorithmes régulant le web  - et jusqu'aux années 2010 avec l'émergence sur Internet de la notion de « biens communs » : on peut écouter avec profit le cours d'Hervé le Crosnier sur le sujet ]

  • La recherche sociale - fin

     

    Fin de la traduction d'un article de Dave Copeland, sur la recherche sociale

    Wisdom of the Crowds

     

    Tout le travail mené pour s’assurer que tout est partageable et social repose sur un point : il faut repenser la façon dont nous cherchons quelque chose sur Internet, et sur ce point Bing a peut-être une longueur d’avance sur Google dans la recherche sociale

     Je me suis inscrit dans Bing en utilisant mon compte Facebook et j’ai recherché « plan de formation pour le marathon de Boston ». J’ai eu une page assez standard des résultats. Mais Bing a ajouté un élément sur la droite qui me montre les amis Facebook qui, en fonction de leurs messages sur le site, pourraient être en mesure de m’aider : c'est le cas avec le jeu fifa 16 , où une véritable communauté d'entraide et inventive s'est constituée autour de la recherche de crédits fifa pas cher  en particulier (soit par l'achat de crédits auprès des revendeurs, soit par un autobuyer, des bots...).

     Et en effet, trois des cinq personnes affichées ont couru le marathon de Boston au moins une fois, et l’une d’entre elles a coaché gratuitement des coureurs. La 4ème personne vit à Boston et a commencé à courir récemment tandis que la 5ème personne est chef dans un restaurant de Boston ayant organisé une journée spécial marathon. Pas mal.

     « L’activité sur les réseaux sociaux a considérablement augmenté au cours des 12/18 derniers mois. Les moteurs de recherche font partie intégrante du business de la recherche d’information, et donc pour eux, c’est le moment de capter l’information pertinente circulant sur les réseaux sociaux », explique Nathan Safran, directeur de recherche au SEO technology maker Conductor.  » « La tendance actuelle reste que les consommateurs utilisent la recherche d’informations beaucoup plus souvent que les réseaux sociaux pour trouver les informations dont ils ont besoin pour acheter. Il est donc important que les contenus de ces sites soient indexés par les moteurs de recherche. »

     Google ne va pas si profondément chercher dans les profils de mes amis, essentiellement parce qu’il cherche à pousser les résultats Google+. L’inclusion du contenu Facebook a été lente. La plupart des personnes interviewées pour cet article s’attendent à ce que ça change.

     Selon Salyer, Google devrait inclure plus d’informations sociales dans ses résultats de recherche. » « Les entreprises revoient la manière dont leurs sites fonctionnent pour les rendre plus sociaux ».

     

  • La recherche sociale, où en est-on ?

     Je vous propose cette semaine une traduction d'un article de Dave Copeland, sur la recherche sociale

     La recherche sociale va changer la face d’Internet, ou du moins en modifiera les contours. Vous n’êtes pas convaincus ? Et pourtant ! De nombreuses rumeurs laissent sous-entendre que Facebook est en train de travailler sur un moteur de recherche, Google se donne les moyens d’intégrer Google+ dans ses résultats de recherche et Microsoft permet d’effectuer des recherches dans les photos publiées par ses contacts Facebook.

     La recherche sociale repose sur le fait que les internautes font davantage confiance à l’opinion et aux conseils de leurs amis qu’à une foule de personnes qu’ils ne connaissent pas ou bien à un algorithme de recherche. Ayant conçu de tels algorithmes, Google et Bing cherchent maintenant une façon d’intégrer de la recherche sociale dans les résultats obtenus de manière traditionnelle.

     Jennifer Peck, directrice de l’engagement chez Banjo, créateur d’une application de recherche sociale affichant les profils sociaux des personnes selon le lieu où ils sont, explique : « Nous savons très bien que la plupart des personnes font davantage confiance aux recommandations de leurs pairs qu’aux publicités, et qu’environ 25 % des résultats de recherche concernant les 20 plus grosses marques dans le monde sont des contenus créés par les internautes ». C'est par exemple le cas dans les jeux vidéos où les gamers se recommandent les endroits où acheter crédits fut 16 en particulier, la communauté Fifa est très active sur le web...

     Peck poursuit : « Par exemple, si vous faites une recherche sur le nageur Ryan Lochte (récompensé aux jeux olympiques), vous obtenez une quantité phénoménale d’informations ». Et dans cette masse de résultats, « il y aura les dernières photos et contenus relatifs à son passage aux jeux de Londres en provenance de milliers de fans qui auront mis à jour leur mur Facebook, leur profil Twitter, leur compte Instagram et utilisé Path ». Et il est bien évident que « Les informations les plus récentes sont les plus importantes ».

     Social Search Is the Web’s New Disruptor

     Il y a à peine 2 ans, les dirigeants de Gigya, qui ont fourni des outils sociaux à ABC, Pepsi, et Verizon, ont remarqué un changement radical dans la manière dont les gens trouvent les sites de leurs clients. De plus en plus de personnes y arrivent via les réseaux sociaux. Dans certains cas même, le trafic généré par Twitter et Facebook éclipse totalement celui généré par Google, selon le PDG Patrick Salyer.

     Pour Salyer, « Le comportement de l’utilisateur a changé, et les moteurs de recherche cherchent à changer pour prendre en compte cette tendance ».

     Depuis lors, on a pu observer un vrai bouleversement sur Internet, particulièrement en ce qui concerne le contenu. Le Washington Post, autrefois considéré comme une société ayant su, mieux que ses pairs, prendre le virage d’Internet, a vu le trafic du Huffington Post dépasser le sien. Le Post a un nouveau rival, dont la particularité est qu’il a mieux compris les liens unissant la recherche et la recherche sociale.

     « La recherche sociale est similaire au SEO en de nombreux points, à l’exception du fait qu’il y a un nombre incalculable de technologies concurrentielles et de façons d’analyser les patterns », explique Salyer.