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CULTURES NUMERIQUES - Page 17

  • des héros et des dragons

    Parce que nous sommes parfois un peu étranges, chers happy few, (qui a dit allumées ?) (attention, il y a des Harlequin en moldave qui n'attendent que vous, je dis ça je dis rien) (nous préférons pour notre part assumer avec talent nos penchants bizarres et nos goûts éclectiques), Isil, Yueyin, Cryssilda et moi lisons depuis toujours des récits et des poèmes médiévaux.

    Et en ces temps de Rentrée littéraire où on nous bassine avec des auteurs qui ne survivront certainement pas aux ravages du temps (non, je ne citerai pas de noms, parce que je ne suis pas une délatrice et que le persiflage est si peu dans ma manière) (hum), nous avons décidé de revenir aux sources et de lancer, sur une idée d'Isil, le Challenge.

     

     

     

     

    Il s'agit donc de lire le maximum de récits, poèmes, sagas, écrits au Moyen-Age, quelle que soit la langue utilisée. Comme j'ai déjà lu énormément d'ouvrages français et de sagas scandinaves, je pense me consacrer à la découverte de la littérature anglaise (oui, je sais, c'est surprenant de ma part, limite choquant, mais vous vous en remettrez). Les inscriptions (mouhahaha, je ris, mais c'est nerveux chers happy few, car je sais que nous aurons au moins deux inscrits, trois en comptant Chiffonnette) se font dans les commentaires de ce billet ou chez mes consoeurs qui souffrent, comme moi, d'une "folie textuelle caractérisée" et qui pensent que la philologie, c'est over cool. Je vous laisse, j'ai rendez-vous avec un preux chevalier, chers happy few.
  • you radiate subtext

    Pour continuer avec la kulture, la vraie, deux petites citations extraites de Heat Wave, le roman de Richard Castle dont j'ai parlé il y a quelques jours ici même dans ces murs gris. Je sais, ça ne vaut pas Kant en moldave, mais on ne peut pas être toujours au top de sa forme intellectuelle, chers happy few.

  • harlequinades 2010 : l'été sera t-il chaud

    Le principe est le même que l'année dernière : il s'agit de lire un roman Harlequin ou assimilé (J'ai lu passion et ses confrères) et de le chroniquer comme s'il s'agissait d'un roman sérieux. L'année dernière nous avons donc appris entre deux soupirs et trois fous rires comment désinfecter des ulcères variqueux, révisé nos notions de géorgraphie britannique, analysé l'emploi de la figure du bôgosse au cours des âges, décortiqué l'utilisation du kilt et de la baie vitrée, découvert que le Prince charmant avait la vie dure et des biceps en acier, que le jasmin était aphrodisiaque et que Shakespeare avait fait des émules inattendus. Tant de kulture nous a laissés pantois, évidemment.

     

    Pour participer, rien de plus simple : il suffit de s'inscrire dans les commentaires de ce billet ou chez ma confrère en harlequinade. Ce challenge est ouvert jusqu'au 30 septembre 2010 et comme l'année dernière vous voterez pour élire le meilleur billet. Et cette année, au lieu de vous demander d'écrire une quatrième de couverture, nous vous proposons de rédiger une nouvelle Harlequin : quelques paragraphes ou quelques pages, une publication en feuilleton sur votre blog ou en une seule fois quand vous le souhaitez, suivez votre désir, il vous le rendra au centuple et laissez votre imagination vous emporter sur les rivages de la passion, chers happy few! 

  • ecrire c'est embrasser avec l'esprit

    Quand souffle le vent du nord est donc un roman épistolaire, par mails, et comme j'avais gardé un excellent souvenir de Mélissa et son voisin de Meg Cabot, bâti sur le même principe, j'ai foncé tête baissée dans l'histoire de Leo et Emmi. Mais ici, pas de chick-lit, pas de situations téléphonées ni de gloussements de collégienne, on est dans une analyse extrêmement fine de la naissance du sentiment amoureux entre deux personnes qui communiquent sans se connaître et qui ne sont pas naïves au point de ne pas comprendre tout de suite dans quoi elles s'embarquent.

    Leo, surtout, psychologue du langage, homme intelligent, franc, honnête, sincère et drôle, saisit tout de suite que l'échange de mails entamé par hasard est loin de ne pas prêter à conséquence. Emmi, elle, a plus de mal à s'auto-analyser, empêtrée qu'elle est dans sa vie de famille et dans une relation complexe avec son mari...

     

    Daniel Glattauer, Quand souffle le vent du nord (Gut gegen norwind), Grasset, traduit de l'allemand par Anne-Sophie Anglaret, 348 pages, 2010 pour la traduction, 2006 pour la publication en VO.

  • "It's the future, Watson"

    N'y allons pas par quatre chemins et disons-le tout net, chers happy few : j'ai été conquise par cette adaptation, qui réutilise très intelligemment le mythe et lui insuffle un second souffle tout à fait bienvenu et résolument moderne sans pour autant trahir l'esprit des personnages créés par Conan Doyle. La vraie bonne idée du film c'est d'éviter l'écueil des origines bien connu des scénaristes et de situer l'intrigue au moment où Watson, sur le point de se marier, quitte l'appartement qu'il occupait en colocation avec Holmes. Nous voilà donc plongés directement au milieu d'une relation de longue date entre ces deux hommes qui ont déjà résolu bon nombre d'enquêtes et qui s'entendent comme larrons en foire, même si Holmes rechigne grandement à laisser partir celui qu'il considère comme un frère. L'évolution de l'attitude de Holmes, qui finira par accepter le départ de Watson occupe donc une grande place au milieu de l'intrigue, qui, ma foi, est plutôt bien ficelée. Ce que j'ai trouvé formidable, c'est la façon dont les scénaristes ont truffé le film de références aux nouvelles et romans de Conan Doyle : on y croise des personnages récurrents (Lestrade, Irene Adler, le professeur Moriarty), il y est fait allusion à plusieurs nouvelles (la montre du frère de Watson dans Le signe des Quatre, le diamant qui orne le cou d'Irene Adler vient de La pierre de Mazarin, le portrait d'Irene est un emprunt à Un scandale en Bohême, on reconnaît des citations empruntées à Silver Blaze, L'Homme à la lèvre tordue et j'en passe) et quelques allusions notamment à la toxicomanie de Holmes), et les traits principaux des caractères des personnages sont respectés (la cyclothymie de Holmes qui enchaîne périodes d'abattement et périodes d'exaltation, son désordre, sa façon toute particulière de concevoir le violon, son goût du déguisement et du danger, son amour des sciences, sa mémoire encyclopédique ou la placidité de Watson qui ne sort jamais sans son arme...).
     

  • Lunettes noires sur Pages blanches, les participants

    Parce que les blogueurs sont de grands challengeurs devant l'Eternel et que rien ne les arrête, nous sommes déjà 72 à participer au Challenge Lunettes noires sur Pages blanches consacré aux adaptations cinématographiques, chers happy few. Et c'est en commentaire de ce billet, qui sera directement accessible par un lien dans la colonne de droite, que vous déposerez les liens vers votre billet. Je rappelle qu'il est bien évidemment possible de lire, voir et chroniquer plusieurs romans et adaptations, il paraît même que celui ou celle qui rédigera le plus de billets sera récompensé, chers happy few. Décidément, la mansuétude nous habite.