Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CULTURES NUMERIQUES - Page 11

  • Quelles applications insolites pour smartphones ?

    On se retrouve donc pour cette troisième sélection d'applications insolites pour smartphones ! Qui dit insolites dit aussi parfois inutiles, mais qui dit aussi inutiles dit... indispensables (vous me suivez ?) ! Alors on commence tout de suite avec une application bien sympathique quoi que bien inutile aussi. On retiendra que ça permet de faire passer le temps...

    PuchiPuchi

    Vous n'avez jamais éclaté les petites bulles qui sont fournies parfois dans certains emballages et qu'on appelle des Bubble Wrap ? Mais si, vous savez les petites bulles que l'on s'amusait à faire exploser lorsqu'on était plus petit. Et bien maintenant, il y a une une application pour ça... Alors si vous êtes prêt à perdre votre temps, vous pouvez toujours le télécharger sur l'Android Market et le tout gratuitement.

    smartphone.jpg 

    ushave

    Là, c'est du lourd. Du très lourd. Un rasoir virtuel sur votre iPhone ! Un rêve enfin devenu réalité, ceci est une vrai révolution... Mais l'application ne s'arrête pas à ce concept, très simple puisqu'ils vont jusqu'à proposer pas moins de skins, des sons très précis etc. De là à faire croire que vous tenez un rasoir dans la main, il n'y a qu'un pas :p Mais en bonus, on a le must... l'after shave est inclus !

    Il faudra tout de même payer 0,79€ pour s'offrir ce luxe. Mais qu'attendez-vous pour la télécharger ?

     

    SMS Bomber

    Vous allez pouvoir enfin envoyer des centaines de messages à un destinataire pour l'embêter. Vous allez pouvoir, mais à condition de passer du côté obscur pour la version iOS car il vous faudra Cydia installer. Vous pourrez alors spammer vos amis avec le nombre de messages que vous voulez ! . Quant à toi, petit utilisateur Android, il existe l'équivalent et je l'ai testé rien que pour vous . Elle a reçu 100 messages, le même, et je ne sais pas si elle a apprécié mais l'application est très simple à utiliser car vous rentrez un numéro de téléphone, le nombre de message, la fréquence d'envois et le message à envoyer. Il ne reste plus qu'à appuyer sur "Send" et voilà. Le tour est joué !

    Cependant, vous devrez vous débrouiller pour trouver l'apk sur internet car elle n'est plus disponible sur l'Android Market.

     

  • La bagarre dans les OS mobile

    La bagarre pour le contrôle du système d'exploitation (operating system, OS) des téléphones mobiles ne fait que commencer et les acteurs du web viennent de plus en plus concurrencer les spécialistes du mobile au fur et à mesure que les logiciels deviennent plus complexes.

    Microsoft, avec sa gamme Windows Mobile, essaie non sans mal de répéter dans l'industrie du mobile son succès planétaire dans les ordinateurs personnels. Mais la concurrence est rude car les opérateurs de télécommunication et les fabriquants de portables à l'image de Nokia et son OS Symbian ne souhaitent pas se laisser enfermer dans des solutions qu'ils ne contrôlent pas.

    Orange vient ainsi d'annoncer au GSMWorld de Barcelone qu'il rejoint Motorola, NEC, NTT Docomo, Panasonic, Samsung et Vodafone comme membre fondateur de la fondation LiMo, dont le but est d'unifier les développements de l'industrie du mobile basés sur le système d'exploitation libre Linux, très utilisé dans les serveurs web.

    Orange rejoint LiMo en compagnie de la société japonaise ACCESS qui vient de lancer une plateforme de développement sous Linux, concurrente potentielle du projet Androïd de Google, absent de marque au GSMWorld, de même que i-Phone d'Apple.

  • Humour 2.0 : les selfies et e-cards accusés de propager des épidémies de poux

     

    Selfies, e-cards, photos...

    Vos ados passent leur temps à se prendre en photo avec leurs copains ? Vous même, vous avez tendance à faire des selfies avec vos enfants, votre mari ou vos copines dès que l’occasion se présente? Alors attention… lisez attentivement ce qui suit… vous risquez fort de vous gratter la tête après chaque cartes ou  photos !

    (* pour info, le selfie, c’est une photo prise « soi-même »!)

    selfie.JPGDes dermatologues américains auraient fait la liaison entre la mode grandissante des selfies et la recrudescence des épidémies de poux chez les ados. Parce que ces derniers sont tellement friands de réseaux sociaux, de partages de photos et particulièrement de leurs selfies ou e-cards entre amis, il fallait bien trouver un prétexte santé pour les en écarter. Quoi de mieux qu’un petit souci de poux pour se taper la honte au collège ou au lycée? Est-ce que les petites bêtes feront peur aux grandes et ralentiront leur conso snapchat ?

    A force de coller sa tête à ceux des copains, les poux auraient trouvé un moyen de propagation plutôt insolite. Finie la vieille méthode du bonnet et de l’écharpe échangés au vestiaire, les petits parasites gagneraient une super technique pour faire des méga fêtes sur des têtes shampouinées au Fructis et bétonnées au Vivel Dop.

    Les stars auraient plutôt intérêt à se surveiller le cuir chevelu aussi :

    (rappelez-vous cette carte de voeux / photo de la cérémonie des Oscars!) 

    Alors info ou intox? Dans le doute voilà quelques conseils pour vos ados : contre la gastro on se lave les mains, contre les poux on arrête les selfies avec sa bestah et contre les mauvaises notes on se plonge dans ses cahiers !

    La grande question de cette fin d’article, c’est quand même: Ne seriez-vous pas en train de vous gratter le crâne et de vous rappeler vos derniers selfies? (parce qu’avouons-le… nous, si! )

     

  • Thoughtleader : site hybride intelligent, plate-forme de contenus “EGC”

    Thoughtleader, meilleur blog d’Afrique du Sud 2008, est un site hybride de débat, détenu par M&G Online (en association avec le Guardian britannique). Il collecte ce qui se fait de plus intelligent sur le Web, en mixant des contenus éditoriaux, des contributions d’experts (« Expert Generated Content », web2.0 ,  le meilleur de contenus UGC, des blogs….

       Autrement dit en anglais :  « an editorial group blog of quality commentary and analysis. »

    Il s’agit donc d’une plate-forme d’ « EGC » qui collecte de l’« UGC contrôlé », de l’ « UGC intelligent » d’experts, d’intellectuels, d’universitaires, d’« influenceurs », qui s’ajoutent aux articles et éditoriaux du Mail & Guardian, pour provoquer des débats et proposer des contenus écrits de qualité.       

     « Les contributeurs ne sont pas payés. Ils écrivent par passion, pour la reconnaissance de leurs pairs et pour avoir de l’influence », a expliqué il y a quelques jours, son fondateur  lors d’une conférence de la Wan à Amsterdam.

    Quatre principes doivent guider, selon lui, les médias pour réussir l’intégration des contenus EGC :

    • Garder une attitude de « control freaks » sur leurs propres contenus (+ mécanismes de vérifications, pas de mélanges, ne pas s’exposer aux risques…)

    • Ne pas considérer tous les lecteurs comme égaux (favoriser les meilleurs contributeurs, choisissez les éditorialistes par invitation, le club UGC doit être fermé, accueillir les réseaux des contributeurs influents, la reconnaissance et l’influence jouent un rôle plus important que l’argent).

    • Rester concentrer sur la qualité (tout le monde ne s’improvise pas journaliste ou photographe, mais ne pas ignorer l’UGC, faire des expériences sur des sites annexes sous d’autres marques)

    • Nouer des partenariats avec les contributeurs (aller plus loin que simplement accueillir les contenus, faire des partenariats média/blogueurs, s’attaquer à de nouvelles niches pour trouver de nouvelles audiences loyales, être souple sur le copyright, aider un blogueur à avoir des accréditations, partager les revenus pub et le trafic avec les contributeurs).    

    Pour Buckland, qui travaille désormais pour le plus grand groupe de médias du pays (Naspers, via Media24), les récents incidents impliquant des contributions du public dans l’information qui se sont avérées fausses (mort de Steve Jobs, …) sont entièrement de la faute des médias et à l’insuffisance de leur processus de vérification.

    Quelques stats :

    ThoughtLeader compte plus de 6 millions de mots écrits par des lecteurs, plus de 3 millions produits par des experts. Soit un coût nul, pour du contenu de qualité !

    Un de ses contributeurs : Khaya Dlanga (“In My Arrogant Opinion”) compte plus de 6 millions de visites.  

    Son modèle d’affaires est publicitaire.

    Depuis et fort de son succès, Thoughtleader a fait des petits : techleader, sportsleader.

    Ce site rappelle aussi ce que fait en vidéo l’américain Fora.TV , un YouTube intelligent !

     

  • Quand Yahoo! Japan dessinait un triangle d'or TV-internet-mobile

     Yahoo! Japan, filiale du groupe japonais de télécommunications Softbank, vient de concocter une nouvelle mouture enrichie de son portail de services spécialement conçus pour des téléviseurs à écran à cristaux liquides (LCD) haute-définition, directement connectés à internet et pilotables avec un téléphone portable.

    "Yahoo!JAPAN for AQUOS"

    Le portail "Yahoo!JAPAN for AQUOS", spécifiquement formaté pour la populaire gamme de TV LCD "Aquos" du groupe d'électronique japonais Sharp (numéro un du secteur au Japon), donne accès à une large palette de fonctionnalités. Parmi celles-ci, Softbank insiste sur les services de visionnage et partage de photos mises en ligne par soi-même ou des proches (depuis un téléphone portable ou un PC) qui s'affichent et se manipulent en grand format sur le téléviseur. Les Japonais sont des inconditionnels des albums photographiques.

    yahoo.JPG

    Ce portail internet pour TV équipées d'une prise réseau et d'un logiciel dédié présente également des sections d'actualité (dépêches avec photos associées), des informations pratiques (météo, plans, guides gastronomiques, fiches cinématographiques, etc.) et des services de vente aux enchères ou autres formes de commerce en ligne. Le tout est réalisé selon une mise en page et un format qui facilitent la navigation via une simple télécommande, ciblant notamment les personnes âgées fanatiques de TV mais maladroites avec un PC.

    Le surf peut aussi s'effectuer en lien avec un téléphone portable de marque Sharp (également premier du marché des mobiles au Japon), une façon de cibler aussi les plus jeunes. Schématiquement, le téléviseur affiche alors la navigation effectuée à partir du téléphone portable, un peu comme si l'écran de TV était devenu celui du mobile, mais uniquement pour le service Yahoo! Japan.

    Cet ensemble d'innovations est spécifiquement calibré pour les TV Sharp, mais il existe au Japon plusieurs autres offres (portails, catalogues de vidéo à la demande, etc.) destinées aux nombreux téléviseurs de diverses marques nippones (Sony, Hitachi, Panasonic, Toshiba, Pioneer) qui disposent en standard d'une prise directe d'accès à internet sans boîtier intermédiaire.

    Le triangle TV-Internet-mobile que l'on voit se dessiner au Japon, favorisé par la consultation massive des services de données sur téléphone portable de troisième génération (3G), va assurément devenir une figure géométrique incontournable pour tous les prestataires, à commencer par les médias traditionnels. Reste que ce qui est vrai au Japon ne l'est pas forcément de la même façon ailleurs, surtout lorsqu'il s'agit des usages du mobile comme terminal à tout faire.

     

  • App’store : “the New Big Thing” !

    Quels supports d’avenir pour les médias ? Probablement et avant tout, ceux liés à la mobilité. D’abord, les « smart phones », ces téléphones intelligents capables de navigation Internet facile, type iPhone, puis les appareils « e-book », type Kindle, et bientôt, venues d’Asie, des feuilles pliables téléchargeables à distance, interactives, imprimées d’encre électronique, le Siftable et autres objets connectés

    Or, à Barcelone, pour la grande messe mondiale annuelle des mobiles, cette année, pas, ou très peu, d’éditeurs de contenus sont présents, cette semaine, pour y voir plus clair dans des modèles d’affaires mobiles introuvables, et des partages de revenus hypothétiques. Probablement le fait de la crise, qui grève les budgets voyages.

        Ou plus sûrement en raison de l’actuel boom des boutiques d’applications en ligne, dans la foulée de l’extraordinaire succès de l’appstore d’Apple, ouverte en juillet dernier.

        « En quelques mois, les 13 millions de personnes possédant un iPhone ont téléchargé autant d’applications que la totalité des 1,1 milliard d’utilisateurs de portables en mesure de le faire », a indiqué ce matin Ralph de la Vega, patron de la branche mobiles d’AT & T. Plus de 20.000 applications, gratuites ou au prix maximum de 10 $, sont déjà disponibles pour les iPhones. Chaque semaine, plus de la moitié des iPhones en circulation on téléchargé des applications ou autres widgets.

        Apple, comme toujours, n’est pas présent non plus à Barcelone, mais les autres acteurs se sont empressés de sauter dans ce wagon !

      symbian.JPG   Hier, Nokia, avec Ovi et  Microsoft ont chacun ouvert chacun leur app’store. Aujourd’hui Yahoo ! en présentant sa nouvelle offre mobile a lancé la sienne pour « smart phones ».  Bientôt ce sera le tour de China Mobile, de RIM (BlackBerry) et même de Dell. Chacun gardant généralement entre 20 et 30% de très faibles revenus, le solde étant pour les développeurs ou les éditeurs. Même si pour l’instant la plupart des applis de médias traditionnels sur l’iPhone sont gratuites et sans pub.

    « The app development is the New Big Thing », a assuré Olli-Pekka Kallasnuvo, le patron de Nokia, qui, après le rachat de Symbian, revendique de plus en plus ouvertement, son nouveau statut d’éditeur de logiciels, et de moins en moins celui de fabricant de téléphones.

         Mais, déplore de la Vega d’AT& T, comme pour les SMS au début des années 2000 aux Etats-Unis, ce marché est, hélas, en train de se développer en silos, sans liaison entre plateformes. Or, il y a aujourd’hui pas moins de 9 systèmes d’exploitations pour mobiles en activité, 62 fabricants de portables, plus de 610.000 développeurs pour smart phones...

         Steve Ballmer a renchéri estimant qu’« au bout du compte, ne réussiraient que les compagnies jouant l’ouverture ». Pas mal pour un boss de Microsoft, non ?