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CULTURES NUMERIQUES - Page 12

  • Construction d'une maison en imprimante 3D

    L'année 2017 est annoncée comme celle de créations par la fameuse imprimante 3D...

    Car maintenant elle s'attaque au monde de la construction de maisons comme sur cette vidéo en Chine où 10 maisons sortant de nulle part via l'imprimante en 24H et pour 3500e de coût !

     

     

     Une prouesse certes, mais un résultat grossier qui devra s'affiner avec le temps. Par contre le procédé, s'il se ,normalise va complètement bouleverser le monde la construction de maison en Occident. Rappelez-vous, on faisait déjà des "maisons en kit"  ,  la maison est devenue connectée avec la domotique , elle est bioclimatique ou maison en bois si possible et maintenant elle émanerait du virtuel ...

    à suivre

  • Quelles évolutions à venir pour l’iPod Touch ?

    A quelques jours de la sortie mondiale de l’iPhone 3G, il est permis de se demander ce qui va advenir de l’iPod Touch tel qu’on le connait. Son positionnement tarifaire n’est en effet plus aussi intéressant qu’il l’était par rapport à l’iPhone, même si dans le cas de ce dernier, il faut prendre en compte que s’ajoute au prix d’achat le forfait associé, entre 30 et 120 euros par mois chez Orange par exemple.

    Quoi qu’il en soit, après plus d’un an d’existence, l’iPod Touch est amené à évoluer, c’est une évidence. Quelles pourraient être les évolutions en question ? Alors que la rumeur évoque la sortie possible d’une nouvelle génération d’iPod Touch pour la rentrée de septembre, faisons le tour des améliorations potentielles.

    apple-touch.jpg

    Plus de stockage, pour moins cher ? Le prix de la mémoire Flash ne cesse de descendre, et Apple est désormais en position de négocier de très gros volumes, qui lui permettent de tirer encore les tarifs vers le bas. Aujourd’hui décliné en versions 16 et 32 Go, l’iPod Touch passera-t-il à l’étape supérieure, avec un modèle 64 Go ? La chose parait un peu ambitieuse. En revanche, les tarifs devraient baisser, de façon à conserver l’attrait de l’iPod Touch face à l’iPhone.

    Hauts-parleurs ? C’est l’une des principales lacunes de l’iPod Touch : il n’embarque pas d’enceintes, alors que de nombreux baladeurs moins onéreux en disposent. Pour la musique, ou pour les vidéos, les enceintes se révèlent tout de même bien pratiques, dès lors qu’on est isolé chez soi ou que l’on souhaite profiter d’un contenu entre amis.

    Un écran plus grand ? Et pourquoi pas ? Avec 3,2 pouces, l’iPod Touch offre un bon compromis entre surface d’affichage et encombrement, mais certains déplorent de regarder films et séries sur une si petite dalle. Un modèle 5, 6 ou 7 pouces, positionné dans le très haut de gamme comme l’était l’iPod Classic 160 Go à sa sortie, ferait sens, et viendrait agréablement enrichir la collection d’Apple.

    Appareil photo ? Ils sont rares, les baladeurs à disposer d’un capteur photo. Cette fonctionnalité est généralement réservée aux téléphones mobiles. Apple pourrait avoir une carte à jouer ici : intégrer le capteur 2 MP de l’iPhone à son baladeur ne lui coûterait pas bien cher, et lui permettrait de se distinguer de la concurrence.

    En aurions-nous oublié ? Que voyez-vous comme améliorations possibles ?

     

  • la Méthode Google de Jeff Jarvis - lecture fin

    Fin de ma lecture de cet ouvrage très connu dans l'univers du web journalisme la Méthode Google de Jeff Jarvis.

     

    Médias : les leçons à en tirer

    Ceci étant dit.

    Sur le volet médias, les leçons à en tirer sont nombreuses, même si ceux qui connaissent un peu le secteur et le bonhomme n’apprendront rien de très nouveau (sa théorie du journalisme de liens a depuis longtemps essaimé dans la blogsphère francophone)

    Voilà donc quelques idées en vrac développées par Jarvis. Toutes ont comme point commun la nécessité d’innover et de remettre à plat l’ancien modèle. Bref, encore du boulot pour les médias français, s’ils veulent se caler sur ce modèle.

    • le journalisme doit se réinventer. Les journaux vont mourir, mais la demande d’info demeure. Les médias doivent d’affranchir de cette culture papier pour se réinventer totalement. Rien ne sert de pratiquer la politique de l’autruche.

    • les médias doivent devenir des plateformes et s’ancrer dans des réseaux. Cela permet en amont de profiter du savoir-faire d’internautes. Cela permet en aval de mieux “distribuer” les contenus.

    • Les médias doivent proposer des services et non pas seulement du contenu.

    • Un bel article, c’est chouette. Mais sans lien, il n’a aucune valeur.

    • Il faut donc produire de l’information à haute valeur ajoutée pour qu’elle soit “liée” : fini le bâtonnage de dépêches.

    • Il faut produire une information facile d’accès pour Google : on ne viendra pas chercher l’information chez vous. Les médias doivent arrêter de penser qu’ils sont le centre du monde.

    • les lecteurs sont vos alliés (1) : ils savent le mieux ce qu’ils veulent lire. Il faut savoir les écouter, leur confier par exemple le choix des sujets à traiter. Ce qui veut dire que les médias doivent savoir lâcher la bride : la confiance est inversement proportionnelle au contrôle.

    • les lecteurs sont vos alliés (2) : ils sont des coproducteurs de contenu. Exemple avec la radio WNYC qui a envoyé ses lecteurs relever les prix des denrées alimentaires dans les grandes surfaces, pour une enquête consommation. Le fameux web 2.0

    • la guerre blogueurs / journalistes, c’est mal. Les partenariats, c’est bien.

    • La mort des mass média : vive les marchés de niche. L’hyper-local ou l’hyper-spécialisation sont des solutions d’avenir.

    • le papier, ça craint. Ca pollue et ça freine l’innovation. La presse papier doit savoir profiter de sa situation de rente pour faire rapidement la transition, sous peine d’être dépassée et devenir inutile.

     

     

  • la Méthode Google de Jeff Jarvis - lecture

     Petite fiche de lecture avec la Méthode Google de Jeff Jarvis, publiée par Télémaque en partenariat avec Faber Novel (19.5 euros). Pour ceux qui l’ignorent, Jeff Jarvis est un journaliste américain très connu : son blog, Buzzmachine, est une référence mondiale sur les mutations de l’industrie des médias à l’ère numérique. Bref, un précurseur.

    Comprendre les lois de Google

    Sa « Méthode Google » a pour objet de scruter les mutations de notre monde et de notre économie sous ce prisme : « et que ferait Google à votre place ? » On est loin ici des enquêtes pléthoriques du style « Tous fichés » sur le « machiavélique Google qui veut dominer le monde ». L’auteur confesse volontiers une immense admiration pour l’entreprise californienne.

    methode google.JPGAvec cet ouvrage, Jarvis ambitionne de nous donner quelques clés pour comprendre ce Nouveau Monde et ses potentialités. Dans sa première partie, Jarvis décrypte les lois googliennes (et du net plus généralement) qui ont fait son succès : communauté, ouverture, distribution, open source, culte du chiffre et du client, dématérialisation, coproduction, transparence, temps réel, innovation… Dans la seconde, il décline toute une série d’exemples où ces lois pourraient s’appliquer pour le bien de tous. Mutuelle, Mobile, Santé, Energie, Edition…. et Média (j’y reviens plus bas).

    Le bouquin est foisonnant et passionnant. J’avais lu il y a deux ans “La terre est plate” de Thomas Friedman. L’auteur abordait notamment la manière dont les infrastructures numériques et la globalisation avaient bouleversé notre économie. Même si le ton est différent, la méthode Google ressemble à peu une suite de la Terre est plate. La crise est passée par là. Le modèle Wal-Mart, triomphant avec Thomas Friedman, devient étonnement ringard chez Jarvis au profit de Google, mètre étalon de l’économie de demain.

    Les trucs qui m’agacent

    D’abord, quelques petits trucs qui m’agacent dans ce bouquin (dans les deux derniers cas, l’auteur n’y est pour rien).

    • Le côté un peu gourou (l’injonction, “vivez votre vie en mode béta”, fallait oser !) et cette tentation de tout théoriser.

    • Le monde entier de Jeff Jarvis se limite au monde connecté. Pas un mot (ou presque, à part sur la partie consacrée au microcrédit) sur les 5 milliards d’humains qui ne sont pas internautes et qui n’ont jamais entendu le mot Google.

    • La préface de Franck Riboud, PDG de Danone, dans l’édition française, ne sert absolument à rien, mais alors à rien !

    • Le buzz autour du livre, comme quoi la lenteur de sa traduction en français serait due à une auto-censure démoniaque du lobby du monde de l’édition (lire la préface de l’éditeur assez ironique sur ce point).

    suite et fin de cette chronique au prochain article

     

     

  • Les blogs et la circulation de l'information

     

     C'est un phénomène désormais courant : des blogueurs s'enflamment sur un sujet et reprennent, sans trop de recul, les mêmes informations d'un site à l'autre.

    Nouvel exemple la semaine dernière, avec cette news qui circule de blog en blog : Microsoft s'apprête à lancer un Joost-killer. Joost, c'est le nom de cette application qui permet de voir des programmes télé, en plein écran, sur son écran d'ordinateur. Et le killer, ce serait Livestation, un logiciel qui utilise un système de diffusion analogue, basé sur un réseau P2P, avec en plus la possibilité d'envoyer des flux vidéo d'événements en direct (Joost, lui, se positionne sur les programmes de stock, comme les documentaires, les séries ou les vidéos musicales).

    Sauf que Livestation est développé par une société anglaise, Skinkers, et ne fait qu'utiliser une technologie de Microsoft, sans autre lien avec la société créée par Bill Gates. Cela n'empêche pas un site Internet très lu, Ars Technica, de titrer "Microsoft announces Joost Killer".

    L'article est repris et mis en évidence sur Blogmarks, un site de partage d'informations très lu. Du coup, plusieurs centaines d'internautes y vont de leur petit commentaire sur leur blog. Ars Technica a, depuis, modifié son titre et le texte de son article, mais combien, parmi les blogueurs qui ont suivi, rectifieront l'erreur ?

    A lire, un billet de Jack Scobles, du Guardian, qui analyse en longueur toute l'histoire.

     

     

  • FUT 16 et PES - Les jeux les plus vendus en France

    Il y a quelques années, dans les classements des jeux vidéos les plus vendus en France on pouvait lire : n°1 PES et n°10 FIFA... Les temps ont bien changé !

    1er : FUT 16 sur PC-PS3
    Sortie il y a près de 6 mois, FIFA 16, le poulain d’Electronics Arts est toujours dans la course. Normal quand on est la meilleure simulation de foot du marché. Des millions de gamers s'affrontent en continu dans les ligues FUT créées pour le jeu et à coups de crédits fifa ou de monedas fut 16 baratas en Espagne (on ne se pose plus la question de "la fin des crédits fifa ?" d'ailleurs) , on construit de sacrés équipes de FUT : Real, Barça, PSG, bayern...c'est la ronde des crédits fifa qui continue.  

    Est-ce que vous pensez qu’EA va m’envoyer un exemplaire gratuit du prochain FIFA pour avoir écrit ça…? M'étonnerait.

    1er : PES 16 sur PS3
    Encore du foot ! : Fan de PES un jour, Fan de PES toujours. Même si la simulation de foot de Konami n’est pas encore  au niveau  de la licence FIFA, PES peut compter sur une communauté de joueurs indéfectibles qui ne trahiront jamais et qui, pour paraphraser les dialogues de Call of Duty 4, « n’ont qu’un seul regret : n’avoir qu’une seule vie de gamer à donner à leur jeu de foot préféré ».

     

    foot-fifa.JPGQuelques commentaires avant de vous laisser repartir vers votre jeu du moment :


    - un seul jeu exclusif dans le classement : Forza sur Xbox 360
    - un seul jeu Wii (et pas de jeu DS). Ca nous change ! Est-ce qu’on assiste au début de la fin de la Wii ? M’est avis que non.
    - trois jeux sur PS3. Fifa, PES et Tekken sont multi-supports, mais ce sont uniquement les versions PS3 qui figurent dans le classement. Preuve de la place particulière de la console de Sony sur le territoire français, et du pouvoir d’achat des possesseurs de PS3. Serait-ce lié au bon démarrage de la version slim ? Difficile de l’affirmer pour l’instant