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CULTURES NUMERIQUES - Page 4

  • Avec le numérique, l'environnement social se modifie, suite

    A l’heure actuelle, l’outil qui illustre le mieux l’interactivité, c’est Internet.

    Qui dit interactivité, dit communication et échange, entre un certain nombre de personnes, en l’occurence, les "cybernautes". Il s’agit là de communication publique. En tant que telle, elle doit être contrôlée et régulée. Pourtant, comme pour tout nouveau média, le développement des réseaux de type Internet, soulève le problème de la recherche d’un équilibre entre liberté d’expression et contrôle des abus.

    La technicité des réseaux ne les met pas au dessus des lois actuelles, mais implique certains ajustements. Comment effectuer concrètement les contrôles, comment déterminer les responsables de la nature des informations transportées ? Tous réclament une éthique pour le cyberespace, et en premier lieu, les fournisseurs d’accès qui attendent un véritable statut adapté à leur activité.

    Pour l'Inspecteur Général de l'INSEE, il n’existe aucune activité nouvelle qui n’ait immédiatement engendré des perversités. L’essentiel étant de contrôler et de juguler cette perversité. La question qui se pose alors, est la suivante : "les lois actuelles sont-elles applicables en pratique sur le Net" ?

    Essayons de donner une dimension plus concrète à cette question, en l’illustrant par un cas. Première illustration, l’"affaire Gubler". Dans ce cas, deux problèmes sont posés. Celui du droit d’auteur, et celui de l’atteinte à la vie privée de la famille Mitterrand. Maître Henri Leclerc, Président de la Ligue des Droits de l’Homme, souligne le fait qu’on aurait pu agir en matière de droit. En ce qui concerne le droit d’auteur, il aurait fallu que l’auteur et l’éditeur portent plainte, aux plans national et international, ce qui n’a pas été fait. Ainsi, bien que les auteurs de ce "piratage" aient été identifiés, aucun recours juridique n’a eu lieu.


  • Avec le numérique, l'environnement social se modifie

    "A l’aboutissement de la révolution numérique, d’ici vingt ans, on assistera à un véritable bouleversement des modes de vie en société et des valeurs des institutions" affirmait-on dans les années 2000. L'interactivité, rendue possible par la technique du numérique associée au développement des réseaux, la relation directe que chacun est sensé pouvoir instituer avec qui que ce soit, remet profondément en cause le fonctionnement même de la société et les positions que les uns ou les autres y ont acquises. Une remise en question qui touche forcément aux fondements du droit.

    L’interactivité telle qu’on l’entend, tient-elle du discours, ou est-elle réelle ? le Président Délégué de CICOM TV, et auteur de la citation que nous avons mise en exergue, faisait encore remarquer à Hourtin, que "l’interactivité est liée au développement du numérique, mais que le tout numérique est un objectif dont la réalisation sera longue et coûteuse", autrement dit, ce n’est tout de même pas pour demain. Mais toutes ces transformations vont toucher la transmission du savoir.

    L’interactivité induit choix total et personnalisation. Les diffuseurs de programmes devront s’adapter, et se transformer en gestionnaires de bases de données. A plus court terme, d’ici l’an 2020, on peut d’ores et déjà envisager un choix entre une centaine de chaînes de télévision. Une multiplicité qui sera à l’origine de l’évolution du contenu des programmes. Ils vont devoir se spécialiser. Une spécialisation, dont l’aboutissement sera les chaînes thématiques. Les choix vont s’affiner, le téléspectateur sera de plus en plus exigeant sur le contenu et l’heure des programmes. Le téléspectateur deviendra le programmateur.

    Pour le Chargé de Mission NTIC à l'Agence régionale de Développement du Limousin, l’interactivité, c’est "l’utopie inspirée, contre la logique de l’usage". En allant encore plus loin, cela peut même aller jusqu’au mythe, avec ce qu’il véhicule de positif et de négatif.

    Le positif : humanisme, transparence, démocratie. Le négatif : "Big Brother", le règne de l’écran.

    Pourtant, le seul règne dont bénéficie l’interactivité n’est-il pas aujourd'hui celui du discours ? En effet, le concept répond à de multiples définitions, il apparaît donc avant tout "avide de sens". Par ailleurs, l’interactivité en tant qu’instrument de liberté ne serait-elle pas un leurre ? En effet, l’usage des technologies adaptées requiert une plus grande maîtrise des outils de communication. L’interactivité ne risque-t-elle pas de former une société de techniciens, plutôt que de citoyens ?

  • Des objets connectés pour mieux manger, suite

    Science-fiction ou réalité ?

    « Ça pourrait tenter les acheteur de produits bio, équilibré, sur des circuit-court en vente directe au producteur qui veulent se constituer un panier fermier de qualité , lance le Chargé de mission Occitanie Numérique à Perpignan, mais le marché est jeune et les objets actuellement sur le marché possèdent des fonctions propres que les concurrents n’ont pas. Résultat, on n’arrive pas encore à trouver le modèle idéal en termes d’autonomie, de niveau de prix… ».

    Et dans un avenir proche ? « On peut imaginer une multitude de solutions connectées les unes avec les autres qui apporteront un suivi complet (calcul d’hydratation, taux d’alcool…), envisage le Web des Objets. Et la complémentarité entre tous ces objets offrira des diagnostics de plus en plus fiables. »

    Nicolas Goldstein, fondateur du magazine les-objets-connectes.fr
    Grâce à un connecteur USB, une batterie, un vibrateur et deux LED, la fourchette Hapifork améliore la digestion et favorise la perte de poids. Vous mangez trop vite ? Elle vibre ! Comme elle, la plupart des objets connectés disposent d’une application de type programme de coaching.

    À l’image des générateurs de recettes de cuisine adaptées à vos contraintes médicales, de plus en plus de solutions sur smartphone aident les personnes à mieux se nourrir. Nous vivons une véritable révolution et nous n’en sommes qu’au début.

    De plus en plus d’inventions voient le jour, et la technologie va nous aider à nous alimenter de manière plus raisonnable : combien de grammes prend-on avec tel ou tel plat ? Combien de marches faut-il grimper pour compenser tel repas copieux ?

    On ne peut que se féliciter de ces avancées technologiques, dès lors qu’elles servent à améliorer notre quotidien et notre bien-être.

    Et vous, quels objets connectés avez-vous déjà utilisés pour surveiller et adapter votre alimentation ?

     

  • Comment réparer soi-même son smartphone ?

    Qui, dans un moment d'inattention, n'a jamais fait tomber son smartphone ? Lorsque les dégâts sont importants, il n'est pas toujours nécessaire de se précipiter vers l'atelier de réparation le plus proche. Mais il existe des tutoriels sur le Web pour le dépanner soi-même.

    Mauvaise réception, touches bloquées, écran cassé après une chute… Si on n’est pas un pro de la technologie, le premier réflexe lorsqu’on a un souci avec son smartphone consiste à se rendre dans la boutique spécialisée la plus proche. Avec, à la clé, une facture bien salée, même pour une petite panne.


    Impossible de réparer un smartphone seule, comme on le pense ? Pas si sûr… Il est souvent possible de remédier soi-même au problème, quitte à racheter une pièce ou deux. Sur Internet, il y a énormément de “tutoriels” sur le démontage et la réparation sur à peu près tout...

    Démonter, changer une pièce…

    Quand il a du réparer son iPhone, un internaute est passé par le site ifixit dédié à la réparation d’électroménager ou de petit matériel électronique, notamment les smartphones, grâce à des vidéos. Le site propose aussi, à la vente, des kits d’outils et des pièces détachées, explique-t-il. Pour l’heure, il n’existe cependant en français qu’en version Beta et bon nombre d’explications sont encore en anglais. Je vais également sur commentreparer.com et sur brico-phone.com, ajoute t-il

    Le premier est un forum de bricoleurs high tech partageant leurs astuces pour redonner vie à toutes sortes d’appareils, dont les smartphones, et qui propose aussi des liens, trente guides pratiques pour venir à bout d’un téléphone bloqué, changer un écran cassé ou réparer le vibreur. Quant au second, il s’agit d’un site de vente en ligne de pièces détachées qui propose des tutoriels gratuits et très détaillés pour tous types de modèles de smartphones, iPhone et Samsung. Très utile lorsqu’on souhaite changer la coque arrière et l’écran ou remplacer la batterie.

    En prime, certains tutoriels sont complétés par des vidéos d’aide très pédagogiques sur YouTube. Tout aussi didactique et accessible aux néophytes, le site d’e-commerce de pièces et de kits de réparation sosav propose une multitude de didacticiels gratuits pour tous modèles. À consulter avant de se lancer dans le changement d’un écran ou le remplacement d’une antenne WiFi. Il existe également une multitude de forums d’échanges. Mais là, les explications ne sont pas toujours très claires... Elles tournent parfois au débat technique entre spécialistes et sont parfois contradictoires… Mieux vaut être déjà un pro de la réparation pour s’y retrouver !

  • Réussissez vos vidéos comme un pro

    Avec une caméra, un appareil photo ou un simple smartphone, on peut réaliser des petits films le plus simplement du monde. Mais comment ne pas barber ses amis comme autrefois lors d'interminables projections diapos, « car un film amateur sur un événement qui ne nous concerne pas est vite ennuyeux », s'amuse un internaute. Conseils.

    Tournage

    Première règle : « Une vidéo perso doit être de courte durée ! prévient-il. N’hésitez pas à filmer beaucoup, puis à en jeter environ 90 % à la poubelle pour ne garder que le meilleur. Réalisez toujours une version longue de 50 minutes pour vous et ceux qui ont vécu l’événement et une version courte de 15 minutes pour les autres. ».

    Pour filmer une cérémonie en intégralité, comme une cérémonie de mariage ,  prévoir plusieurs caméras placées à des endroits différents. C’est le meilleur moyen de rythmer le film. Mais attention dans ce cas à utiliser la même bande son tout du long.  Parmi ses petits trucs de tournage, il est dit que « si ça peut paraître absurde de filmer une porte qui se ferme, c’est très utile pour marquer un changement de lieu ».

    Applications et logiciels

    Ensuite, vient le temps du montage qui consiste à relier différentes séquences entre elles et à donner la cohérence au film. Des logiciels permettent de couper les scènes pour ne conserver qu’une partie ou ajouter titres et filtres. Ceux intégrés à votre système d’exploitation se révèlent bien utiles. 

    Pour les PC, vous avez Windows Movie Maker et iMovie sur Mac, poursuit-il. Mais on peut aussi choisir de s’équiper de logiciels et applications qui permettent d’aller plus loin.  On utilisera Corel vidéo studio.

    Pour réaliser un travail de pro, il faut des logiciels tels Adobe premiere ou Sony vegas , La plupart sont des logiciels payants mais on peut obtenir des versions gratuites temporaires ou aux options limitées.  Il existe aussi des logiciels libres tel que VirtualDubMod Pour vous aider à les utiliser, des tutos sont à disposition sur le web, .

    Le site fr.openclassroom.com offre par exemple des courts gratuits en ligne.

  • Des objets connectés pour mieux manger

    Fourchette « intelligente », balance connectée... De nouveaux objets permettent à présent de surveiller et d'adapter notre alimentation. Objectifs : prévenir et diminuer les risques sur notre santé.

    « Les objets connectés investissent notre quotidien, démarrent les fondateurs du site de tendances technologiques Web des Objets . Ce segment de marché offre encore peu de solutions, mais ça bouge ! »

    Alimentation et santé

    Le délégué en charge de l'innovation et du numérique, des TIC, et de l'informatique de la mairie de Perpignan poursuit : « Des balances conçues pour la cuisine ou des pèse-personnes reliés à des applications donnent accès à une multitude d’informations et qui peuvent se connecter à un drive fermier de perpignan par exemple»

    Ces objets préviennent notamment de l’impact sur votre santé qu’ont les aliments qui composent votre assiette. « Avec les pèse-personnes connectés qui, outre la mesure du poids, permettent de suivre le rythme cardiaque et de calculer son IMC (indice de masse corporelle), la frontière entre santé et alimentation diminue, constate le Web des Objets. Grâce à des trouvailles comme les modules de mesure de glycémie – utiles aux diabétiques -, les patients atteints de maladies chroniques pourront adapter leur alimentation en fonction des indicateurs. »

    De quoi devenir de plus en plus autonome dans l’élaboration de son repas acheté dans un drive fermier, afin de le rendre plus équilibré.

     

    Des objets « bizarres »

    « L’alimentaire est de plus en plus connecté, confirme un délégué ministériel au numérique en santé. La meilleure illustration : la fourchette reliée à un smartphone qui transmet des informations (nombre de repas, de bouchées…) pour un meilleur contrôle de votre poids. » Il faut, par exemple, attendre au moins dix secondes entre chaque bouchée pour manger au bon rythme – ni trop vite, ni trop doucement. De son côté, la marque Seb a présenté sa future Cocotte-Minute, la Nutricook Connect, qui aide ses utilisateurs à la bonne réalisation des recettes : les étapes de cuisson, l’ajout d’ingrédients…

    Parmi les autres exemples d’innovations fournis par le Web des Objets : « Une bouteille qui permet de suivre son niveau d’hydratation au fil de la journée, un magnet qui passe directement commande des courses depuis le réfrigérateur, ou un scanner qui calcule le nombre de calories dans votre assiette. »