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Avec le numérique, l'environnement social se modifie, suite

A l’heure actuelle, l’outil qui illustre le mieux l’interactivité, c’est Internet.

Qui dit interactivité, dit communication et échange, entre un certain nombre de personnes, en l’occurence, les "cybernautes". Il s’agit là de communication publique. En tant que telle, elle doit être contrôlée et régulée. Pourtant, comme pour tout nouveau média, le développement des réseaux de type Internet, soulève le problème de la recherche d’un équilibre entre liberté d’expression et contrôle des abus.

La technicité des réseaux ne les met pas au dessus des lois actuelles, mais implique certains ajustements. Comment effectuer concrètement les contrôles, comment déterminer les responsables de la nature des informations transportées ? Tous réclament une éthique pour le cyberespace, et en premier lieu, les fournisseurs d’accès qui attendent un véritable statut adapté à leur activité.

Pour l'Inspecteur Général de l'INSEE, il n’existe aucune activité nouvelle qui n’ait immédiatement engendré des perversités. L’essentiel étant de contrôler et de juguler cette perversité. La question qui se pose alors, est la suivante : "les lois actuelles sont-elles applicables en pratique sur le Net" ?

Essayons de donner une dimension plus concrète à cette question, en l’illustrant par un cas. Première illustration, l’"affaire Gubler". Dans ce cas, deux problèmes sont posés. Celui du droit d’auteur, et celui de l’atteinte à la vie privée de la famille Mitterrand. Maître Henri Leclerc, Président de la Ligue des Droits de l’Homme, souligne le fait qu’on aurait pu agir en matière de droit. En ce qui concerne le droit d’auteur, il aurait fallu que l’auteur et l’éditeur portent plainte, aux plans national et international, ce qui n’a pas été fait. Ainsi, bien que les auteurs de ce "piratage" aient été identifiés, aucun recours juridique n’a eu lieu.


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