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CULTURES NUMERIQUES

  • Histoire de la domotique : suite

    domotique 3e génération.JPGAprès la domotique de science-fiction dans les années 60 , au cours des années 1980, l'exigence de confort s'accroît, et l'habitat évolue pour y répondre : sécurité, lumière et ensoleillement, isolation...

    Les technologies accompagnent ces changements. Mais, encore chères, seuls les plus fortunés y ont accès. La domotique est un luxe, un accessoire de prestige pour villa chic, au même titre que les voitures de sport.

    Mais ce marché élitiste fait progresser le concept, qui va vers plus de simplicité et d'utilité. On voit ainsi apparaître :

    • la maison motorisée des années 1980 : les volets, les stores, les portails, les portes de garage découvrent les moteurs... D'autre part, les thermostats deviennent électroniques et se répandent, pour réguler le chauffage ;

    • la maison automatisée des années 1990 : certaines actions sont planifiées (ouverture des volets à une heure donnée, allumage des lumières quand on passe à proximité ou quand le soleil se couche...), les télécommandes supplantent les interrupteurs, et les alarmes se couplent à la télésurveillance ;

    • la maison pilotable à distance des années 2000 : avec le développement d'internet, les automatismes sont désormais programmés et commandés via un ordinateur on pilote sa résidence secondaire facilement.

    Génération 3 : la domotique devient un serviteur obéissant

    Après des années de tâtonnements et de tests, le marché actuel de la domotique atteint un niveau de maturité concrète. L'offre se structure à tous les niveaux :

    • les fabricants de matériels multiplient les solutions en « kit prêt à poser » faciles d'emploi ;

    • les prix baissent et intègrent des « services » complémentaires clés en main ;

    • les professionnels du secteur (architectes, artisans, thermiciens, etc.) sont de plus en plus nombreux à se former pour offrir conseils et compétences adaptés à chaque besoin.

    On ne parle plus ni de « maison du futur » ni de « maison intelligente ». Les expressions « maison obéissante » ou « maison intelligemment conçue » traduisent une réalité plus juste, à la fois pragmatique (coller au plus près de notre mode de vie) et évolutive.

    François-Xavier Jeuland (ingénieur spécialisé en domotique et multimédia) à propos de la domotique dans les bâtiments : « Une maison ne sera jamais intelligente, ce sont ses habitants qui sont sensés l'être. Une maison intelligemment conçue permet plus de confort, de sécurité, d'économie d'énergie et est prête à s'adapter au monde du numérique et aux futurs besoins des utilisateurs. [...] Les solutions domotiques apportent du confort et une simplification des tâches quotidiennes : remonter une dizaine de volets roulants à la manivelle, c'est sportif ! Au-delà, on peut employer la domotique dans le domaine de la sécurité [...] et notamment la sécurité sanitaire de nos habitations.Les champs électromagnétiques, sources de troubles de la santé, y sont souvent présents. On peut les limiter en désactivant les circuits électriques pour la nuit en appuyant simplement sur un bouton... »

    5 préjugés à oublier sur la domotique

    La maison d'aujourd'hui utilise beaucoup de domotique, en fait. C'est pourquoi les préjugés qui reposent sur les vieilles images de la domotique ne sont plus valables :

    • Préjugé n° 1 : une installation domotique revient cher... FAUX. Le recours aux connexions par ondes radio est très économique. C'est encore plus vrai dans un projet de rénovation (plus besoin de transformer vos murs en emmental !).

    • Préjugé n° 2 : la domotique est une technologie compliquée... ABSOLUMENT PAS. Vous trouvez actuellement en grandes surfaces de bricolage des solutions clés en main et prêtes à l'emploi. Pas besoin d'être un pro du bricolage !

    • Préjugé n° 3 : la domotique, c'est un gadget... PAS DU TOUT. Avez-vous une idée du  nombre de personnes à qui la domotique a, non seulement simplifié le quotidien, mais aussi rendu la joie d'une vie autonome ? Pensez à la personne handicapée ou âgée, qui peut rester chez elle. Et on ne parle même pas du temps gagné, des économies d'énergies, etc. !

    • Préjugé n° 4 : la domotique va contrôler ma vie... AU CONTRAIRE, la domotique est faite pour vous obéir au doigt et à l'œil. C'est vous qui décidez, d'un seul geste et en permanence !

    • Préjugé n° 5 : il faudra mettre des fils partout parce que c'est plus sécurisé que des ondes radio... INEXACT. Cela dépend du système choisi. Certains protocoles radio s'appuient sur une clé de cryptage 128 bits, et offrent un niveau de sécurité équivalent à celui d'une puce bancaire !

  • Comment utiliser l’« interestingness » sur Flickr ?

    flickr.JPGSur Flickr, nous avons donc affaire à un public d’éditeurs et/ou d’amateurs d’images d’origines géographique, culturelle et socio-professionnelle très variées. Voilà qui est déjà passionnant, mais ce n’est pas tout. Flickr peut être considéré comme le plateau d’un jeu que l’on ne voit jamais intégralement. Ou, si vous préférez, comme un labyrinthe de pages, d’espaces et de fonctionnalités multiples dont on ne détient pas toutes les clés. Élaborer et mettre en oeuvre sur Flickr une stratégie de valorisation de ses images est un jeu technico-social complexe, qui dépasse largement la question de la qualité des photos.

    Au coeur du système Flickr, nous trouvons la notion d’« intérêt » (interestingness), une fonctionnalité qui permet de mettre en exergue certaines photos. Voici ma traduction d’une partie de la maigre présentation qu’on peut en lire :

    « Il y a beaucoup de choses qui font qu’une photo est ‘intéressante’ (ou pas) sur Flickr. D’où viennent les visiteurs (clickthroughs) ; qui la commente et quand, qui la marque comme favorite ; ses mots-clés et bien d’autres choses qui changent perpétuellement. L’intérêt change avec le temps, au fur et à mesure que des photos et des histoires sont ajoutées sur Flickr. ».

    Bref, qu’est-ce au juste qu’une image « intéressante » sur Flickr, qui nous impose au passage sa version par la technique sans pour autant nous la présenter vraiment ? C’est un peu comme l’algorithme mis au point par Google pour afficher ses résultats : on n’en a pas une vue très claire. Ce qui n’empêche pas de nombreux internautes d’y avoir recours, y compris moi-même, acceptant tacitement de prêter le flanc aux manipulations. Voilà un jeu bien étrange dont on ne connaît pas clairement les règles.

    Ce qui est clair, au moins, c’est qu’une image n’est pas qualifiée d’« intéressante » directement, sur la base de critères artistiques ou techniques, mais en fonction de l’activité des utilisateurs autour de ladite image. C’est le temps passé sur Flickr, votre sociabilité, votre présentation de vous-même et de vos photos, ainsi que votre capacité à générer un certain trafic autour de vos images qui comptent, et cela change tout.

    Des choix techniques vous sont imposés mais ils s’appuient sur l’activité des utilisateurs. Si vous savez influencer des utilisateurs peu experts, vous savez mettre ces utilisateurs et la technique à votre service. Voilà, en deux mots, le principe du jeu en ligne Flickr. Mais bien sûr vous pouvez utiliser Flickr plus naïvement, sans jouer à ce jeu-là !

    Une interface qui peut masquer certaines qualités

    Et puis vos progrès en photographie, il y a de quoi se dire que les auteurs de Flickr s’en moquent comme de leur première diapo. Remarquons que Flickr n’aide pas vraiment ses utilisateurs à acquérir des bases plus solides, en ouvrant par exemple un espace éducatif « technique photo ». Ce soin est laissé aux quelques utilisateurs plus experts, qui dispensent leurs conseils ça et là. Quant à vous proposer une bibliothèque de liens externes, vous n’y pensez pas : on vous tient, on vous garde !

    Mieux, dans une certaine mesure certaines qualités d’une image sont de moindre importance sur Flickr. Au cours de notre navigation par exemple, nous voyons de nombreuses images uniquement sous la forme de vignettes carrées : favoris, présentation d’un « set », calendrier… N’est-ce pas, d’une certaine façon, se moquer du travail du photographe que de le laisser d’abord à voir par un « trou de serrure » ? Il y a certes un côté pratique indéniable côté internaute, mais sûrement aussi quelques leçons à tirer de ce simple constat par l’auteur-éditeur.

    Pour être vu, est-il nécessaire de soigner la composition de ses images, très souvent plus horizontales que verticales (ou l’inverse), et saccagée par ce principe de vignette carrée ? Et ne parlons même pas des photographies panoramiques… La composition, ce paramètre souvent fondamental dans la qualité artistique d’une image, apparaît secondaire sur Flickr (ou privilégie étrangement les rares producteurs de photos au format carré…).

    Une conséquence de ces vignettes carrées, pour qui souhaite jouer vraiment à Flickr, est de devoir privilégier plutôt des images ayant d’autres qualités (telles les couleurs, sur ces pages très blanches…), faute de pouvoir mettre en avant leur composition.

  • Google Earth se refait une beauté avec de la 3D et de l'intelligence artificielle

    Annoncée il y a quelques jours, la nouvelle version de Google Earth est désormais disponible sur Chrome et Android. Ce nouveau atlas numérique de Google offre une expérience plus riche. Les détails !

    google earth.jpg

    L'engouement autour de Google Earth ne cesse de chuter depuis son lancement en 2004. Mais à l’époque, cette app gratuite était digne d'une vraie révolution. Elle permettait aux utilisateur de se balader, dans le plus grand des calmes, autour d'un globe virtuel. Et aujourd'hui, elle fait (enfin) peau neuve en intégrant la 3D et de nouveaux filtres pour découvrir le monde comme bon te semble. L'atlas numérique de Google  (qui nous a régalé avec son Pixel malgré son étrange stratégie), intègre aussi l'intelligence artificielle, ce qui lui permet d'offrir une meilleure expérience et meltyStyle te dit tout ce qu'il faut savoir ! 

    Grâce à l'intelligence artificielle,  Google Earth peut désormais te fournir des "cartes de connaissance" qui donnent accès à des infos sur les pays ou les lieux que tu visites de manière virtuelle. Tu l'as compris. Avec cette nouvelle app, tu peux savoir tout ce que sait Google sur le monde, rien que ça ! La nouvelle version de Google Earth propose aussi une visite en trois dimensions pour découvrir des sites inédits. Disponible dès maintenant sur les logiciels Chrome et Android de Google mais le moteur de recherche a promis une version iOS pour bientôt ! En attendant tu peux découvrir le test de rapidité qui oppose le Samsung Galaxy S8 au Google Pixel

    https://www.youtube.com/watch?v=O-XidwKsKAE

     

  • Et si le numérique ringardisait définitivement le marché du travail ?

    L’emploi est mort, vive le travail.JPGD'abord il y a l’emploi, grande cause nationale. Ensuite il y a la croissance, grande cause nationale connectée à la première. Et puis il y a le Saint Graal, l’unique espoir restant encore à notre portée d’humbles citoyens français pour sauver l’emploi et la croissance : le numérique !

    La solution, voyez-vous, c’est « la transformation numérique » à tous les étages, pour toutes les entreprises, tous les salariés, tous les chômeurs, et pourquoi pas les chiens ou encore les puces – les puces vivantes, pas les numériques qui envahissent jusqu’aux arbres de nos squares, la porte de notre bureau et demain nos boutons de culotte. Notre Président en mal de moments d’amour et de recettes miracles l’a bien compris. Là, en juin dernier, il nous sort de son e-chapeau la « French Tech ». Ici, profitant de la rentrée scolaire, il claironne son nouveau « Plan numérique pour l’école ». Sans oublier ce concept récent, et pas si idiot, de « L’Etat entrepreneur ouvert » de l’ère des données, présenté  par le « Secrétaire d’Etat en charge de la Modernisation de l’Etat et de la Simplification ».

    Bref, hors cette transmutation de tout et n’importe quoi en numérique, point de salut pour l’emploi, la croissance, la compétitivité et tout le tralala ! Sauf que le breuvage numérique n’est pas la potion magique . Pour preuve : quand l’institut américain Pew Research demande à 1896 experts : « Les applications d’intelligence artificielle automatisées et interconnectées et les appareils robotiques auront-ils fait disparaître davantage d’emplois qu’ils n’en auront créé d’ici 2025 ? », il y en a une moitié qui répond non, et l’autre oui. Match nul, balle au centre. Chacun son credo. Dieu, semble-t-il, a plus de mal à trancher que notre Président.

    En revanche, la quasi totalité des têtes d’œuf de l’enquête s’accordent pour dire que le numérique change tout ou devrait bientôt tout changer : l’enseignement et la formation, la nature de nos labeurs, nos processus de travail, l’organisation et la mise en scène de notre quotidien, le temps de paresse à défaut du temps qu’il fait, la circonférence de notre embonpoint, la fumée qui sort de nos oreilles, etc. Sauf qu’il y a un mega hic : visiblement, cet ouragan de 0 et de 1 transforme tout… sauf les façons de penser des décideurs de France et du monde. Comme si leur penseur favori était Casimir le monstre gentil, et leur livre de chevet « Oui Oui dans le monde de l’économie de grand papa ».

    Car cette révolution numérique, dont on ne sait où elle nous mène, ne suppose-t-elle pas avant toute chose une révision de nos vieilles lunes, voire une mise à jour de notre logiciel intellectuel ? Comme le montre si bien Bernard Stiegler in L’emploi est mort, vive le travail ! et dans la disruption  , :  pourquoi s’accrocher à « l’emploi » ? C’est quoi l’emploi ? Les multiples versions de l’esclavage salarié ? Un boulot de machine bien con pour récolter les sous nous permettant de manger le soir du poulet de camp de concentration ? Et si le vrai travail, celui qui nous enrichit dans tous les sens du terme, n’avait rien à voir avec l’emploi ? Et si la promotion de véritables machines pour remplacer nos boulots mécaniques étaient une excellente nouvelle ?

    Et puis il y a ce terme, véritable trou noir de l’intelligence sensible : la croissance. Comme si la vie n’était que chiffres ou gonflage artificiel du portefeuille. Et si la croissance intellectuelle et spirituelle supposait bien au contraire la décroissance économique et la mise en bière du PIB ou Produit Intérieur Brut ? Croître pour croître, c’est aussi bête que manger pour manger ou respirer pour respirer.

    Pourquoi ne pas prendre un à un tous ces mots désormais inopérants, du progrès à la compétitivité en passant par l’innovation, pour en réinventer le sens ? Pour en multiplier les pistes de redéfinition afin de déjouer la tyrannie de l’économie ? Ou pour tenter d’inventer, grâce au numérique bien sûr, de nouvelles visions de l’économie ? Immense chantier. Mais qui suppose, chers décideurs, de penser, et donc d’arrêter de plonger vos têtes d’autruche dans le miroir aux alouettes de notre sable virtuel.

  • Quelles sont les principles fonctions de la domotique dans la maison à connaitre ?

    domotique cuisine.JPGTout réside dans la programmation sur une simple télécommande :

    • arrosage du jardin et de la pelouse
    • gestion de votre consommation d'eau.
    • mise en route de l'alarme.
    • mise en route de l'éclairage intérieur et extérieur.
    • mise en service de l'alarme.
    • montée et descente des volets roulants.
    • mise en route du chauffage dans les pièces sélectionnées (chambre, salle de bains...).
    • commande de la VMC.
    • gestion du téléphone.
    • gestion de la consommation d'électricité.

    Mise en route du grille pain, de la cafetière, du lave vaisselle...Toute la cuisine rénovée par la domotique

    Toute cette gestion se fait à partir d'un tableau de bord centralisé, relié à une télécommande.

    Programmation de l'alarme


    Avec la domotique, vous pouvez programmer votre alarme de tel manière à simuler votre présence dans la maison, avec des éclairages aléatoires de pièces, des bruits programmés.
    Bref, vous l'aurez compris, tous les moyens sont bons pour dissuader... Si vous êtes dans la maison, il est possible de déclencher au son de votre voix, un appel automatique vers un système de télésurveillance, ou vers la police. Fini le gaspillage avec un ajustement parfait de votre consommation selon vos besoins. L'installation d'une domotique va être amortie en moins de 6 ans grâce aux économies d'énergies.

    - En régulant la température de pièces.
    - En contrôlant au mieux la ventilation.
    - En enclenchant le système de chauffe le jour et la nuit.
    Ou tout simplement le fait d'éteindre en même temps toutes les lumières.

    Le rôle de l'installateur pour votre domotique

    • L'installateur va ajouter et intégrer toutes les gaines nécessaires au niveau électrique. Puis en coordination avec l'électricien, l'installateur implante les cables.
      Puis installation et réglages du matériel accompagné des explications de fonctionnement. Surtout avec un système comme U Now Watt 

      Choix des cables.
    • Introduction des cordons, en concommitence avec l'électricien.
    • Réglages.
    • Explication sur la programmation.
    • Assistance technique en cas de problème.

      Il est vrai que l'installation de gaines au moment de la construction vous feront faire des économies lors de l'installation de la domotique. Et puis cela évite les saignées sur le murs pour le rajoût de cables.

      L'installateur idéal est celui qui possède des compétences en matière d'électricité pour la fixation des appareils, la pose de cables et des compétences en informatique pour réussir à coordonner vos besoins au plus près de votre style de vie.

     

     

  • De la maison futuriste à la maison obéissante : l'histoire de la domotique

    Oubliez tous les clichés sur la domotique. Jetez vos préjugés à la poubelle. Car, bonne nouvelle : la domotique a bel et bien grandi ! De sa naissance balbutiante, au tournant de 1950, à sa vie d'adulte actuelle, que de chemin parcouru, de technologies testées et d'innovations mises au point !

    À travers un voyage instructif sur les trois époques clés de l'histoire de la domotique, vous allez comprendre comment...

    ... la domotique est passée de la fiction au standard

    La domotique, ce ne sont plus des bricolages compliqués de technophiles, ni des gadgets inutiles pour la frime. En fait, sans même vous en rendre compte, vous êtes déjà entré dans le monde de la domotique !

    Car le simple achat « confort » destiné à vous simplifier la vie au quotidien, c'est déjà de la domotique. Exemples :

    • vous installez un thermostat pour réguler la température de votre logement
    • vous posez des détecteurs de fumée
    • vous motorisez un portail avec une télécommande, etc.

    Génération 1 : la domotique de science-fiction

    Vers 1950 s'ouvre l'âge du « confort moderne ». On veut démocratiser le confort – voire le redéfinir en élargissant son cadre — grâce aux installations techniques (chauffage central, électricité, téléphone, TV...) et d'hygiène (salle de bain moderne). L'irruption des « arts ménagers » dans les intérieurs familiaux introduit la notion d'électronique sur la chanson du « rêve américain », tandis que les premiers téléviseurs connectent le salon bourgeois au monde moderne.

    En 1954, seulement 10 % de la population possèdent un réfrigérateur... alors vivre dans une maison robotisée, c'est du pur fantasme cinématographique, digne des meilleurs livres de SF ! À l'instar de la villa Arpel du film « Mon Oncle » de Jacques Tati, ou encore celle, hollywoodienne, du film de Blake Edwards « The Party ».

    maison ARPEL Tati.JPGLe cas de la maison Arpel : la domotique selon Tati

    « C'est si pratique, tout communique ! » s'exclamait Mme Arpel, tandis qu'elle faisait visiter la villa à une voisine.

    Riez ! La domotique selon Tati est prétexte à une succession de gags. Technique, mais ridicule, elle emprisonne bien plus ses usagers qu'elle ne les libère. La fontaine-poisson du jardin se déclenche à distance, la porte du garage obéit à un détecteur de mouvements (dangereux d'ailleurs, car le passage intempestif du chien des Arpel bloque sa maîtresse dans le garage). Quant à la cuisine, elle a tout du tableau de bord d'un vaisseau spatial...

    La villa de Blake Edwards : domotique « party »

    Une rangée de boutons, un écran vidéo et tout bouge, tourne, apparaît ou disparaît dans la villa moderne d'un ponte du cinéma hollywoodien. Bienvenus dans « The Party », où un invité-surprise va découvrir le monde futuriste et hilarant de la domotique version USA.