Je vous propose cette semaine une traduction d'un article de Dave Copeland, sur la recherche sociale
La recherche sociale va changer la face d’Internet, ou du moins en modifiera les contours. Vous n’êtes pas convaincus ? Et pourtant ! De nombreuses rumeurs laissent sous-entendre que Facebook est en train de travailler sur un moteur de recherche, Google se donne les moyens d’intégrer Google+ dans ses résultats de recherche et Microsoft permet d’effectuer des recherches dans les photos publiées par ses contacts Facebook.
La recherche sociale repose sur le fait que les internautes font davantage confiance à l’opinion et aux conseils de leurs amis qu’à une foule de personnes qu’ils ne connaissent pas ou bien à un algorithme de recherche. Ayant conçu de tels algorithmes, Google et Bing cherchent maintenant une façon d’intégrer de la recherche sociale dans les résultats obtenus de manière traditionnelle.
Jennifer Peck, directrice de l’engagement chez Banjo, créateur d’une application de recherche sociale affichant les profils sociaux des personnes selon le lieu où ils sont, explique : « Nous savons très bien que la plupart des personnes font davantage confiance aux recommandations de leurs pairs qu’aux publicités, et qu’environ 25 % des résultats de recherche concernant les 20 plus grosses marques dans le monde sont des contenus créés par les internautes ». C'est par exemple le cas dans les jeux vidéos où les gamers se recommandent les endroits où acheter crédits fut 16 en particulier, la communauté Fifa est très active sur le web...
Peck poursuit : « Par exemple, si vous faites une recherche sur le nageur Ryan Lochte (récompensé aux jeux olympiques), vous obtenez une quantité phénoménale d’informations ». Et dans cette masse de résultats, « il y aura les dernières photos et contenus relatifs à son passage aux jeux de Londres en provenance de milliers de fans qui auront mis à jour leur mur Facebook, leur profil Twitter, leur compte Instagram et utilisé Path ». Et il est bien évident que « Les informations les plus récentes sont les plus importantes ».
Social Search Is the Web’s New Disruptor
Il y a à peine 2 ans, les dirigeants de Gigya, qui ont fourni des outils sociaux à ABC, Pepsi, et Verizon, ont remarqué un changement radical dans la manière dont les gens trouvent les sites de leurs clients. De plus en plus de personnes y arrivent via les réseaux sociaux. Dans certains cas même, le trafic généré par Twitter et Facebook éclipse totalement celui généré par Google, selon le PDG Patrick Salyer.
Pour Salyer, « Le comportement de l’utilisateur a changé, et les moteurs de recherche cherchent à changer pour prendre en compte cette tendance ».
Depuis lors, on a pu observer un vrai bouleversement sur Internet, particulièrement en ce qui concerne le contenu. Le Washington Post, autrefois considéré comme une société ayant su, mieux que ses pairs, prendre le virage d’Internet, a vu le trafic du Huffington Post dépasser le sien. Le Post a un nouveau rival, dont la particularité est qu’il a mieux compris les liens unissant la recherche et la recherche sociale.
« La recherche sociale est similaire au SEO en de nombreux points, à l’exception du fait qu’il y a un nombre incalculable de technologies concurrentielles et de façons d’analyser les patterns », explique Salyer.