Alors qu’Intel fait tout son possible pour imposer les ultrabooks, c’est-à-dire des portables fins et design, dans le monde Windows, Apple vend ses Macbook Air comme des petits pains. Même si stricto sensu ces Mac ne sont pas des « ultrabooks » ou des liseuses à emporter pour lire en voyage , ils en ont toutes les caractéristiques techniques et aux Etats-Unis ils représentent 56 % du marché des ultraportables !
Depuis le début de l’année, le succès des MacBook Air de 11,6 et 13,3 pouces est phénoménal outre-Atlantique : un ultraportable sur deux est un Macbook Air ! La proportion doit d’ailleurs être similaire dans nos contrées mais aucune étude récente ne le confirme. Les raisons de ce succès sont multiples. Le design intemporel de la machine et son excellente ergonomie, notamment au niveau du touchpad, sont certainement des facteurs qui comptent « autant que la pomme » au dos de la machine.
D’un point de vue technologique, les MacBook Air bénéficient systématiquement d’un SSD, ce qui n’est pas le cas des ultrabooks souvent dotés d’un disque dur mécanique (assisté par un cache) pour compresser les coûts. Les volumes de ventes montrent toutefois que les utilisateurs disposés à mettre 1000 dollars ou euros, voire plus, dans un ultraportable ne cherchent plus forcément à faire des concessions pour réduire la facture. Même s’ils ne sont pas encore repris dans l’étude, les MacBook Air de la cuvée 2013 risquent de peser lourd dans la balance. En effet, grâce à des processeurs Intel Core de quatrième génération (Haswell) particulièrement optimisés, leur autonomie atteint 12 heures ! De plus, les processeurs retenus par Apple intègrent une HD Graphics 5000 particulièrement véloce. Elle rend les MacBook Air très polyvalents grâce à de très bonnes prestations en 3D.
Enfin, si Apple fait fi du tactile cher à Windows 8, les MacBook Air n’en souffrent vraiment pas. Par ailleurs, OS X est un système « propre » et il faut moins de deux minutes pour avoir un Mac fonctionnel. Inversement, la majorité des PC portables livrés avec Windows sont pénalisés par des surcouches logicielles, des programmes en version d’essais et autre « bloatware » au point qu’il est parfois plus rapide, pour un utilisateur averti de réinstaller l’OS que de tenter un nettoyage… Présents, tous ces « pourriciels » ralentissent continuellement la machine et chargent inutilement le processeur engendrant plus de chaleur et réduisant l’autonomie dans la foulée. A quand les portables livrés avec juste Windows et les pilotes ?
En attendant l’arrivée des nouveaux ultrabooks Haswell (septembre), Apple devrait encore gagner du terrain sur ce marché… En effet, les MacBook Air sont actuellement les seuls ultraportables disponibles équipés des derniers processeurs Intel !