Fin de ma lecture de cet ouvrage très connu dans l'univers du web journalisme la Méthode Google de Jeff Jarvis.
Médias : les leçons à en tirer
Ceci étant dit.
Sur le volet médias, les leçons à en tirer sont nombreuses, même si ceux qui connaissent un peu le secteur et le bonhomme n’apprendront rien de très nouveau (sa théorie du journalisme de liens a depuis longtemps essaimé dans la blogsphère francophone)
Voilà donc quelques idées en vrac développées par Jarvis. Toutes ont comme point commun la nécessité d’innover et de remettre à plat l’ancien modèle. Bref, encore du boulot pour les médias français, s’ils veulent se caler sur ce modèle.
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le journalisme doit se réinventer. Les journaux vont mourir, mais la demande d’info demeure. Les médias doivent d’affranchir de cette culture papier pour se réinventer totalement. Rien ne sert de pratiquer la politique de l’autruche.
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les médias doivent devenir des plateformes et s’ancrer dans des réseaux. Cela permet en amont de profiter du savoir-faire d’internautes. Cela permet en aval de mieux “distribuer” les contenus.
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Les médias doivent proposer des services et non pas seulement du contenu.
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Un bel article, c’est chouette. Mais sans lien, il n’a aucune valeur.
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Il faut donc produire de l’information à haute valeur ajoutée pour qu’elle soit “liée” : fini le bâtonnage de dépêches.
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Il faut produire une information facile d’accès pour Google : on ne viendra pas chercher l’information chez vous. Les médias doivent arrêter de penser qu’ils sont le centre du monde.
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les lecteurs sont vos alliés (1) : ils savent le mieux ce qu’ils veulent lire. Il faut savoir les écouter, leur confier par exemple le choix des sujets à traiter. Ce qui veut dire que les médias doivent savoir lâcher la bride : la confiance est inversement proportionnelle au contrôle.
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les lecteurs sont vos alliés (2) : ils sont des coproducteurs de contenu. Exemple avec la radio WNYC qui a envoyé ses lecteurs relever les prix des denrées alimentaires dans les grandes surfaces, pour une enquête consommation. Le fameux web 2.0
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la guerre blogueurs / journalistes, c’est mal. Les partenariats, c’est bien.
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La mort des mass média : vive les marchés de niche. L’hyper-local ou l’hyper-spécialisation sont des solutions d’avenir.
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le papier, ça craint. Ca pollue et ça freine l’innovation. La presse papier doit savoir profiter de sa situation de rente pour faire rapidement la transition, sous peine d’être dépassée et devenir inutile.