Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • ICT 2019 : les médias du futur ?

    ict.JPGQue ce soient les dernières avancées en matière de télévision interactive ou l'utilisation du smartphone pour interagir avec la télévision, recevoir de la vidéo et obtenir des informations complémentaires sur le web, l'Europe de la recherche vient d'exposer  lors de sa conférence bi-annuelle ICT les avancées de ses projets de R&D dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, projets d'où peuvent émerger les médias du futur.

    Après un échec initial lié aux limitations des technologies, la télévision interactive fait son retour notamment grâce à l'interopérabilité avec le web et le téléphone portable qui permet par exemple de voter, réagir ou participer en temps réel sur un programme de télévision. C'est notamment le cas du projet Wellcom où le téléphone portable vient remplacer la télécommande du téléviseur pour interagir avec l'écran, non plus seul, mais en groupe ou en famille comme dans les jeux vidéos.

    Un autre projet européen Samba vise à promouvoir la télévision interactive au Brésil, pays où l'utilisation de l'internet est moindre qu'en Europe. Dans le projet PorTiVity, le téléphone portable permet de recevoir une vidéo et d'obtenir sur une image donnée, d'une simple pression sur l'écran tactile, davantage d'informations en provenance du web. Ces projets préfigurent sans doute de nouvelles applications "rich media" susceptibles d'être diffusées sur de multiples supports et permettant d'interagir entre utilisateurs, entre lecteur/auditeur et fournisseur d'information.

    Face à la crise financière actuelle, l'Europe a affiché à Lyon, où étaient rassemblés quelque 4.000 professionnels et scientifiques, son ambition de renforcer les investissements dans la recherche sur les technologies de l'information et de la communication où le niveau des investissements publics et privés n'arrive pas à la moitié des investissements américains.